Cyril Adda

Actu France
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Y a pas de moment idéal
Quand on est à genoux.
La peur de partir au final
Quand ça ne va plus du tout.
On aimerait bien tout foutre en l’air,
C’est une question de caractère.
Elle retient dans ses griffes,
Ton petit corps chétif,
Elle t’a piqué au vif.

Au jeu des chaises musicales,
Moi, je suis un oiseau.
Et du haut de mon piédestal,
Souvent, j’ai fait le beau.
Viens je t’embarque dans mes délires,
Le temps d’une pause, d’un soupir.
Ralentir la cadence,
Accepter l’évidence
Ou vivre à contresens ?

Alors j’ai pris le large, j’ai pris le temps,
De partir en voyage, de rencontrer des gens,
Un ciel sans nuages, de nouveaux horizons,
Sans poser mes bagages,
Durant quatre saisons.
Alors j’ai pris le large, j’ai pris le temps,
D’apprendre le langage de la pluie et du vent,
On m’a pris pour un barge,
On m’a pris pour un con,
Quand j’ai remis ma « dem »,
Ma lettre de démission.

J’ai vu les cigognes sur les toits,
Ça causait chinois en Belgique,
Des coucous suisses en chocolat
Qui cherchaient à faire la police.
On n’a qu’à partir au soleil,
Ouvrir une auberge, un hôtel.
J’eus beau faire des efforts,
Je pensais être artiste,
Tu n’étais pas d’accord…

Alors j’ai pris le large, j’ai pris le temps,
De partir en voyage, de rencontrer des gens,
Un ciel sans nuages, de nouveaux horizons,
Sans poser mes bagages,
Durant quatre saisons.
Alors j’ai pris le large, j’ai pris le temps,
D’apprendre le langage de la pluie et du vent,
On m’a pris pour un sage,
On m’a traité de con,
Alors j’ai pris la route sans aucune hésitation.

Laissez-moi respirer,
C’est ça, je ne suis plus fataliste…
Enfermé, Paris, souviens-toi,
On part tenter sa chance
Quelque part hors de France,
On n’a plus d’échéance.

Alors j’ai pris le large, j’ai pris le temps,
De partir en voyage, de rencontrer des gens,
Un ciel sans nuages, de nouveaux horizons,
Sans poser mes bagages,
Durant quatre saisons.
Alors j’ai pris le large, j’ai pris le temps,
D’apprendre le langage de la pluie et du vent,
On m’a pris pour un barge,
On m’a pris pour un con,
Quand j’ai remis ma « dem »,
Ma lettre de démission.

Alors j’ai pris le large ! (bis)
Alors j’ai pris la route…
Sans aucune hésitation !

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