Patrick Bruel

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Patrick Bruel, né le 14 mai 1959 à Tlemcen en Algérie française, est un auteur-compositeur-interprète, acteur, producteur et joueur de poker français.

Sur le tournage de l’émission “Les stars voyagent dans le temps”, tournée au Puy du Fou et qui sera diffusée prochainement sur M6, Patrick Bruel s’est confié à Pure Charts sur son retour, son nouveau single “A la santé des gens que j’aime”, notre société après le Covid ou encore son prochain album.

Qu’est-ce que ça vous fait de revenir sur les plateaux de télévision, de retrouver le public bientôt ?
C’est un plaisir de retrouver le chemin du quotidien, pour tout le monde déjà. Et spécifiquement pour le monde du spectacle, du spectacle vivant. Je trouve que c’est un symbole incroyable que d’être ici au Puy du Fou, qui est un endroit offrant du spectacle vivant toute l’année de manière considérable, et qui emploie je crois plus de 500 intermittents. A titre personnel, quel bonheur d’être là ! Je ne connaissais pas, j’en entendais parler depuis longtemps. Et qu’une émission de télévision nous permette ça, ça rappelle les grandes émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, qu’on a aimé voir. Pour ma part, vers la fin, j’avais fait une émission avec eux. A part les Restos du Coeur, on ne s’est jamais autant amusé sur un plateau de télévision.

On vous sent très impliqué sur le tournage de vos séquences…
Oui, là de passer de deux époques, j’ai joué ! Vous savez pourquoi on fait ce métier au départ ? Quand on est petit, on joue, on fait des jeux de rôles, on se déguise, et puis tout au long du parcours, pourquoi est-ce qu’on est acteur ? C’est pour jouer. Venir jouer la comédie ici dans un décor tellement réaliste, avec des costumes… Les chansons s’y prêtaient, elles ont été très joliment mises en scène par Kamel Ouali. Et voilà, on a pu partager, je suis extrêmement touché par ces jeunes artistes, pleins d’envie, de désir, d’énergie et qui se donnent beaucoup. Tout le monde est très heureux de retrouver cette atmosphère.

Que représente votre nouveau single “A la santé des gens que j’aime” ?
D’abord la santé, c’est le mot le plus employé depuis un an et demi. Il est forcément d’actualité… Et j’ai toujours pensé que sur le T de la santé, il y avait deux chocs qui se cognaient, des retrouvailles. C’est reboire ensemble, se reprendre dans les bras, danser, repartir, être ensemble et rassembler… Dans une société qui, aujourd’hui, est de plus en plus fracturée, qui sort d’un moment plus que difficile, dont on comprendra peut-être plus tard l’importance de certaines séquelles. Peut-être qu’on ne réalise pas encore. Un moment comme celui-là a provoqué un immense élan de solidarité et en même temps un immense élan d’individualisme et de repli sur soi. Je pense que notre rôle à tous, les uns les autres, vous, moi, les artistes, les politiques, les gens de la société civile, c’est de rassembler et pas de diviser.

Votre nouvel album sera traversé de ça ?
Probablement. (Sourire) Je crois qu’on ne sort pas indemne d’une période comme celle-là. Et j’ai rarement fait un album aussi rapidement. En général, je mets 5-6 ans entre les albums, là ça fera trois ans. On avance… Musicalement, celle chanson-là est une parenthèse. Là, c’est plus dans le registre d’un “Amants de Saint Jean” 2021 avec des sonorités un peu plus modernes. Mais le reste de l’album sera différent.

Propos recueillis par Julien Gonçalves.
Source Interview : Chartsinfrance

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